L’hydrogène et les énergies renouvelables : incertitudes et rivalités entre Chine et Occident
Si l’hydrogène est une énergie prometteuse, elle reste très difficile à stocker et des doutes sont émis quant à sa compétitivité et à la possibilité d’en produire à grande échelle car il ne représente aujourd’hui qu’1% de l’approvisionnement mondial. La technologie d’hydroélectricité à accumulation par pompage semble prometteuse car moins chère et plus facile d’accès que l’hydrogène. L’Université Nationale Australienne a même recensé plus de 600.000 sites dans le monde qui pourraient permettre sa mise en place sans construire de barrages.
Des pays comme l’Allemagne débloquent des plans de relance de 9 milliards d’euros pour développer l’hydrogène mais le secteur privé semble plus frileux. Les avancées majeures sont surtout faites en Asie et concernent notamment les camions commerciaux, les chemins de fer et certaines voitures particulières.
Par ailleurs, la Chine est aujourd’hui en position de leader sur les technologies des énergies renouvelables (solaire, éolien, véhicules électriques...) et contrôle la majeure partie des réserves connues de minéraux essentiels à la construction de certaines installations, ce qui en fera le principal fournisseur dans un futur proche. Mais la stratégie de la Chine, l’absence d’équité dans le jeu géopolitique des énergies et surtout l’incapacité des gouvernements occidentaux à créer des bonnes conditions pour que le secteur privé développe des énergies renouvelables, constituent les principaux défis actuels.
#hydrogene #Chine # #energiesrenouvelables #rivalites #expert #Qalis
Comments